Mais qui n’aime pas s’admirer ? Certainement pas moi. J’aime ma beauté qui reflète toute ma cruauté. Ma silhouette me faisant ressembler à un grand lévrier. Ô comme je leurs faisait peur. Mais ils étaient si impressionnables ses humains. Ils me craignaient, ils craignaient ma beauté mais en même temps comme ils me voulaient. Chaque hommes, chaque femmes souhaite posséder la mort. Je suis le visage de la mort. Pâle, glacial, maigre et mystérieux. Les humains sont envoûtes par mes yeux, ils sont gris. Presque incolore. Un jour un shinigami m’a dit qu’il avait vu son âme s’y refléter et il avait disparut dans la nuit après avoir passé sa main ganté dans mes longs cheveux de geais. Je n’avais jamais coupés mes superbes cheveux, ils cascadaient jusqu’à mes pieds comme une longue cape de soie.ondulés. Du haut d’un toit je dominais la ville un long manteau blanc comme la neige couvrant mon corps vêtu uniquement d’un simple corset de cuir, d’un pantalon de la même matière et de hautes cuissardes. Je peignais mes lèvres avec le sang de mes victimes, j’étais la mort. J’étais une ombre dans la nuit que chaque personne craignait. Vous vous demandez certainement et avec raison à quoi ressemble ma faux de la mort. Je fois dire que je manque terriblement de fantaisie. C’est une épée à doubles lames dont la garde est sertie d’onyx. Très efficace quand on sait l’utiliser. Oh et comment puis je oublier de vous décrire ce qui cache mes yeux, mes lunettes sont assez classiques, deux simples morceau de verres rectangulaires tenant comme par magie sans aucune monture devant mes yeux. Je m’admirais une dernière fois dans mon miroir. Mes mains étaient pleines de sangs ma dernière âme avait essayé de s’échapper et je l’avais poursuivit puis j’avais pris mon temps pour la tuer, savourant chaque instant. Un grand rire retentit dans la pièce. Il était terrifiant et c’était le mien. Je riais comme j’avais ris devant le visage suppliant de ma victime.      

Mais pourquoi vous parlerais-je de moi ? Je n’aime pas parler de moi et encore moins à des inconnus. Êtes vous vraiment digne de me connaître ? Je pense que vous avez tout de même deviné que je suis un peu hautaine. Et comment dire ? Sur de moi. Je suis également une tueuse. Je suis une Shinigami renégate, je n’ai jamais aimé les règles et celles de mon peuple sont bien trop rigide et ennuyante. Au bout de plus de trois cents ans n’en auriez vous pas eu assez de faucher les âmes comme un vulgaire fonctionnaire. Je préfère´ m’amuser, tuer, vivre comme bon me semble. La seule chose que je regrette c’est l’accès à la bibliothèque des lanternes cinématiques, c’était très distrayant, mai ô comme cette vie est agréable, vous rendez-vous compte, je n’étais même pas payé. Que dire d’autre ? Je suis une personne très théâtrale et qui aime biens e mettre en scène. Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi d’être comédienne dans ma vie de renégate, j’ai également fait d’autres choses avant que je préfère taire ici. Je vais vous révélez un secret, j’ai une profonde aversion pour les enfants. C’est pour cela que je n’ai jamais cru dans la théorie que Jack l’éventreur ai tué ses femmes et pris leur utérus car il ne pouvait pas avoir d’enfant et en était frustré. Mais qui veut des enfants ? C’est ridicule. Enfin bon, je ne vous dirais rien de plus à mon propos, je vous laisse apprendre à mieux me connaître à vos risque et périls car on ne côtoie pas une femme dangereuse et assoiffée de sang sans prendre de risque. Au fait je vous ai fait un grand honneur en vous parlant de moi, j’espère que vous prendrez cet honneur à sa juste valeur.

Ma vie ? Elle me semble bien nébuleuse. Je ne me souviens plus de mes cents première années, mon enfance, si j’en ai eu une m’est inconnu. Ais-je eu des parents ? Si oui je ne m’en rappelle pas. Mon premier souvenir limpide date de ma formation pour devenir une Shinigami. J’avais fait équipe avec un beau Shinigami au cheveux d’argents. Il était comme moi, nous étions semblable. Au cour de notre formation nous étions même devenu amant. Je pense que c’est l’une des deux seul fois ou j’ai ressenti des sentiments autres que de la pitié ou de la haine en vers une personne. Tout deux nous avions réussi le test avec brio, mais quelques années plus tard il c’est fait tué. Il est mort tué par l’un des nôtres car il l’avait insulté et bafoué son honneur. Je ne me souvins pas avoir ressenti de la tristesse mais peut être ais-je préféré oublier. J’ai fait mon travail pendant plus de deux siècles, mais un jour j’ai refusé de prendre l’âme un humain qui était sur ma liste. C’était un génie, elle aurait pu faire changer les choses, elle méritait de vivre. Mais l’on ne m’a pas écouté et un autre dieu de la mort à prit sa vie. Je me suis alors révoltée et j’ai disparu.  Je vis selon les années à Paris, Berlin etc mais actuellement je vis à Londres, jouant à cache cache avec les autres Shinigami. Il y a moins de vingts ans j’ai aimé à nouveau. Je ne connais pas le nom de ce Shinigami, je ne l’ai d’ailleurs connu que quelques instants je ne comprend pas les sentiments que j’ai pu ressentir pour lui, mais c’est ainsi. Nous nous étions rencontrés sur les toits d’Amsterdam. Il était à ma recherche pour les Shinigami, mais il m’a épargné. Nous avons échangé quelques paroles et sans raison il m’avait embrassé puis avait plongé ses yeux dans les miens. Il me dit alors qu’il y avait vu le reflet de son âme. Et sans autre explication il avait disparut. J’étais resté plusieurs heures sur ce toit sans bouger ne comprenant pas ce qui c’était passé. Ne comprenant pas les sentiments que je ressentais. En ce moment je vis à Londres dans un bel appartement bourgeois sur Trafalgar Square. Je suis une grand actrice, plutôt connu d’ailleurs. J’adore ce métier qui me permet de fréquenter toute classe sociale. Mais je me suis fait excommuniée. Étant une Shinigami cela ne m’a pas dérangé le moins du monde. Que ces humains sont futiles avec leurs histoires de religions ou de couleur de peau. Je vous en ai assez dit. Même trop, la police des Shinigami va finir par me retrouver et puis excusez moi mais ce soir je sors.  Je ne sais pas encore si c’est pour m’amuser ou tuer. Je verrais bien et puis au fond pour moi cela n’a pas une grande différence, mais dans le doute je vais emmener cette superbe épée à double lame qui ne m’a pas quitté depuis plus de deux cents ans.