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 Lucius Beckers, un artiste double face.

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Lucius Beckers

Lucius Beckers



Messages : 78
Date d'inscription : 03/03/2014

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MessageSujet: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeMar 4 Mar - 20:15
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Lucius Beckers

Feat. Rob Lucci | One piece


Qui suis-je ? Voilà une bonne question. Je m'appelle Lucius Beckers, j'ai 29 ans. Je suis anglais, né à Londres. Aujourd'hui je suis un Mafieux, et mon rang/métier est Comédien sportif. Du point de vue de la race je suis un humain. Sinon, je suis célibataire volage et puisque tu es si curieux, sache que je suis Hétéro.



More about

Biographie d'une vedette qui s'y croit.


◘ Très athlètique
◘ et également très bon comédien
◘ Il a un bon sens de l'observation et une très bonne mémoire.
◘ Du coup il a tendance à être rancunier très longtemps
◘ ou très taquin selon les événements
◘ Il déteste qu'on le contredise
◘ surtout quand il est dans ses mauvais jours
◘ Mais faut pas croire, il peut être vivable parfois
◘ Juste que son égo assez surdimensionné n'aide pas vraiment.
◘ Entrer dans son petit cercle d'amis, c'est être privilégié.
◘ Il paraît qu'il ne s'intéresse qu'aux femmes étrangères.
◘ Et le fait qu'il sait parler plusieurs langues l'aide dans ces conquêtes.


What do you see in your mirror ?

Ne me prenez pas pour quelqu'un de surfait.


Son cheval piaffait d'impatience, nerveux, prêt à s'élancer aux moindres signal de son cavalier. Il était entouré d'autres congénères équidés, également prêt à en découdre. Ils attendaient depuis déjà quelques minutes, excités par l'ambiance dans les tribunes. La partie n'avait pas commencé que déjà, les spectateurs et les fans criaient, encourageant leur équipe favorite ou leur joueur préféré.
Car il ne s'agissait bel et bien d'une partie de polo. En face d'eux un autre groupe de cavaliers attendait que l'arbitre annonce le départ.
Ils allaient dans peu de temps, se mettre en mouvement, débuter les hostilités et tout faire pour remporter la coupe.
Et puis ce fut le lancement.
Tous les joueurs s'élancèrent comme un seul homme vers le centre du terrain, talonnant leur monture, cherchant à prendre la main en premier.
Dans les gradins, les personnes présentent s'égosillaient à pleins poumons, excités comme des puces. Ils allaient être témoins d'un spectacle à couper le souffle...

Lorsque la partie prit fin, des applaudissements et autres acclamations résonnèrent dans toutes les tribunes. Le match avait été grandiose et tout le monde en avait eu pour son argent... Et pour ses yeux. Les équipes se saluaient poliment et se séparaient de leur côté, descendant enfin de leurs chevaux. Des agents, coach et simples supporters, les rejoignaient, certain attendant qu'ils mettent pieds à terre pour leur parler, les féliciter ou leur demander un autographe.
Les fans les plus acharnées ne purent s'empêcher de glousser lorsque le chef de l'équipe apparut enfin à son tour.

Il flattait l'encolure de l'animal avec force, un léger sourire aux lèvres.
L'homme avait tout donné dans le match, mais pourtant, il semblait encore plein de vitalité. Il passa énergiquement sa jambe droite au dessus de la croupe de son cheval et mit pieds à terre, se réceptionnant avec aisance et fermeté. Ainsi enfin debout, il montrait une allure haute et athlétique, habituée à pratiquer des activités sportives. Malgré sa tenue de cavalier de polo, on pouvait deviner des muscles sous tensions et souvent misent à l'épreuve. Beaucoup de rumeurs circulaient sur lui. On disait qu'il avait des tatouages, d'autres des cicatrices... Toujours était il qu'il ne montrait jamais son dos, laissant planer le mystère.

Un garçon d'écurie s'approcha de lui et prit les rennes de sa monture, l'emmenant faire un tour pour se refroidir un peu après avoir fournit autant d'efforts. Le cavalier le laissa faire, enlevant sa bombe. Cela lui fit le plus grand bien, ayant très chaud en dessous. Il se permit un peu de tranquillité, détachant ses longs cheveux noirs très légèrement bouclés qu'il avait soigneusement attachés en une queue de cheval serré. Il avait l'habitude de les coiffer en arrière, dégageant ainsi son visage au teint plutôt pâle. Mais il préférait tout de même les laisser détacher, les laissant libre, comme sa mentalité.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il tourna la tête vers les fans qui regardaient dans sa direction, gloussant à la simple idée qu'il pouvait poser ses yeux sombres sur elles. Il n'était pas très facile de dire de quelle couleur était ses iris. Noir... brun... parfois sous les rayons du soleil on avait l'impression de les voir briller comme des rubis.
L'autre détail qui ressortait sur son visage était ses sourcils lui donnant un air hautain et sa barbiche qu'il taillait avec soin.
Mais on lui avait dit que cela lui donnait une personnalité unique, aussi n'avait-il jamais essayé d'entrer dans les styles basiques anglais.

Il s'approcha de son agent qui avançait vers lui avec une serviette. Il l'accueillit avec un léger sourire aimable et charmant qui avait le don de faire rougir les gens quand il les regardait avec autant d'intensité. Mais son agent était habitué, étant également son majordome. Il savait tellement de choses sur lui... même les expressions horribles, ces rictus ignobles et cruels que son maître savait montrer lorsqu'il n'était plus sous les lumières des projecteurs.
L'homme qu'il avait en face savait à la fois ravir, charmer, faire ressentir des sentiments divers et variés que se soit l'intimidation, la tristesse, l'amour ou dans les pires des cas, la terreur. Un grand acteur qui dissimulait ses pensées à travers différents masques.
Il soupira et lui tendit la serviette. Le joueur la prit de sa main gauche et la passa autour de sa nuque, gardant son expression agréable. Il le remercia de sa voix grave à l'accent anglais, accent qui ressortait surtout lorsqu'il employait une autre langue. Il en connaissait quelques unes et en était assez fier.

"Merci David."

"Je vous en prie, vous avez divinement joué, Monsieur Beckers. Comptez vous rejoindre le reste de l'équipe pour recevoir la coupe ?"

"Hum... Combien de temps avons nous ?"

"Hélas qu'une heure tout au plus."

"Dans ce cas laissons les profiter pleinement de la victoire et des acclamations des fans. je préfère gagner du temps en rentrant rapidement, j'ai besoin de me rafraichir avant ce soir."

"Bien Monsieur, je vais prévenir les autres."

Le majordome prit congé, laissant Lucius seul, observant l'ensemble d'un œil avisé, puis, avec un air étrangement suffisant, il se retira discrètement, laissant les fans se ruer sur les autres joueurs de l'équipe.



Because everyone is different...

Derrière une belle gueule, une mentalité compliquée.


Cela faisait quelques minutes déjà qu'ils s'observaient entre quatre yeux, se jaugeant du regard. Le journaliste ne semblait pas savoir réellement par quoi commencer, comme si le simple fait de venir ici n'aurait pas dû se faire. Pourtant son travail l'exigeait il n'avait pas donc pas d'autres choix. Réprimant un soupire, il observa ses notes et une fois prêt,prépara son crayon pour rédiger les réponses que le comédien lui donnerait.
Son collègue derrière lui, prenait quelques photos, professionnel.


"Puis-je vous demander ce que cela vous fait d'être à l'affiche du spectacle le plus en vogue du moment ?"

L'acteur sourit poliment et après un rapide coup d’œil au photographe, s’intéressa à celui qui posait les questions. Il releva dans son expression ce petit quelque chose qui lui faisait comprendre qu'il n'était pas enchanté d'être là, mais cela sembla l'amuser plus qu'autre chose. Il finit par répondre d'un ton grave et légèrement mielleux, chose qui apparemment agaça encore plus la personne en face de lui.

"J'en suis ravi, bien évidemment. C'est toujours un grand honneur pour moi de pouvoir jouer une pièce, qu'elle ait du succès ou non. Bien sûr, si elle remporte du succès c'est encore plus gratifiant car cela signifiera que le public apprécie le travail des acteurs et du metteur en scène."

"La célébrité vous monte à la tête ? J'ai cru comprendre que vous êtes aussi un cavalier confirmé et donc connu également dans le milieu du sport."

L'homme ne put s'empêcher de rire devant le regard vif du journaliste qui semblait chercher la petite bête. Il garda son sourire charmeur et secoua légèrement la tête.

"Oh non, je peux vous rassurer, je ne prend pas la grosse tête. J'aime jouer dans des pièces et faire de l'équitation. Après si cela m'a entrainé à avoir une renommée, tant mieux, mais ce n'était pas mon but premier, je fais tout cela pour m'amuser et profiter pleinement de ma vie. Je sais que vous devez penser que je suis quelqu'un de surfait, mais vous ne devriez pas, je suis un homme qui a pas mal d'ambitions, de rêves et de convictions. Ce n'est pas parce que quelques personnes me reconnaissent dans la rue et m'arrêtent pour un autographe que je vais cesser de sortir et me fondre dans la foule. Je ne vais pas du jour au lendemain considérer que le reste de la population est moins importante que moi parce qu'elle n'a pas son nom sur une affiche ou un journal. Comprenez vous ?"

"Et vous allez aussi me dire que vous participez à des œuvres caritatives ou que vous donnez de la nourriture dans la rue, c'est ça ?"

"On m'a dit que je devrais effectivement faire cela, il parait que ça fait monter en flèche sa côte de popularité. Mais ce n'est pas mon domaine. J'ai beau rester simple, je ne suis pas ce qu'on appelle une âme charitable qui donne à tout va. Aussi sachez que je n'ai jamais réellement le temps de me rendre à des banquets pour me montrer, pour plaire à la haute bourgeoisie, entre les répétitions, les entrainements et bien sûr, ma vie privée, je préfère garder mon temps libre à quelque chose de plus constructif. Quand à l'aumône, si mon agent et majordome décide soudain de s'arrêter pour donner quelques pièces, je ne vais certainement pas l'en empêcher... Je précise qu'il donne généralement mon argent."

"Quelle noble âme... Que voulez vous dire par "quelque chose de plus constructif" ? Vous faites aussi des ateliers poteries et vous le dissimuleriez ?!"

Lucius comprit parfaitement que son ton était à l'ironie, pourtant il trouva cela encore plus amusant qu'avant. Décidément, plus on se cherchait la petite bête et plus il avait envie de faire durer le plaisir en embêtant un peu plus le journaliste.

"Non, d'autres choses... Qui ne concerne aucunement la presse. Mais je peux vous avouer que j'aime beaucoup garder mon temps pour vaquer aux choses de la vie comme le flirt et les relations amoureuses. J'adore faire des rencontres, surtout quand ces charmantes compagnies sont étrangères. Voyez vous, j'ai toujours eu une préférence pour les femmes venant d'autres pays. J'ai apprit de nombreuses langues par le passé, de part mes déplacements, et pouvoir les parler à nouveau est toujours très agréable. Surtout le français."

Son sourire s'élargit tandis qu'il sentait que le journaliste se crispait légèrement. Mais il tint bon et regarda son carnet. La question suivante sembla soudainement très interessante et l'individu reprit de sa superbe, inquiétant légèrement Lucius.

"Des rumeurs circulent comme quoi vous seriez sponsorisé par Primo Gioto, le Parrain de la plus grande Famille mafieuse du pays. Est-ce vrai ? Y a-t-il une raison particulière pour qu'il le fasse ?"

Le sourire de l'acteur s'atténua, dévisageant avec attention son interlocuteur, le jaugeant avec intensité. Il voyait où celui-ci voulait en venir mais il n'obtiendrait hélas rien de sa part. Lucius haussa les épaules et finit par répondre sur un ton neutre.

"Tout le monde a le droit d'aimer le théâtre, non ? Je ne juge pas mon spectateur ou contributeur. Je ne force personne, ils viennent ou aident financièrement les pièces seulement s'ils en ont envie. Reprocheriez vous à monsieur Gioto d'avoir un penchant pour la scène ?"

Le journaliste se mordit la lèvre. Il n'avait pas réussi son coup de bluff. Au moins avait-il essayé. Reprenant un air posé, la question suivante survint comme si de rien n'était.

"Si vous deviez vous décrire d'un point de vu moral, comment vous verriez vous ?"

"Quelle drôle de question... Je pense que vous l'aurez comprit durant cette interview. Je ne surjoue pas et ne me prend pas pour un héros. Je suis ce que je suis, rien de plus, rien de moins. Je suis une personne ayant de bonnes manières, respectant qui le mérite et se montre tout aussi respectueux. Hélas il y a toujours beaucoup de préjugés... N'est-ce pas ?"

Le journaliste abdiqua soudain. Sa présence ici n'avait plus de raison d'être. Ses questions avaient été posées, il n'y avait plus qu'à remballer. Avec un remerciement courtois, l'individu se redressa et fit signe à son photographe qu'ils partaient. Celui-ci hocha la tête, salua l'acteur et prit congé pendant que le journaliste rassemblait ses affaires pour faire de même. Mais il avait eu l'erreur d'oublier qu'il était à présent seul avec le brun, chose qu'il regretta amèrement quand celui-ci s'approcha de lui avec rapidité et lui attrapa le bras, le tenant dans une poigne de fer.
Lucius l'observa avec intensité et un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres, donnant des frissons d'angoisse au prisonnier.


"Cesses donc de me provoquer, tu sais très bien que tu n'arriveras à rien en faisant cela. Je suis bien plus tenace que toi quand il s'agit de jouer un rôle. Arrêtes de me faire perdre patience, je préférerais ne pas avoir à me mettre en colère..."

Le journaliste avala péniblement sa salive et fronça les sourcils, voyant enfin la deuxième partie de la personnalité de l'homme. Sous cette impassibilité et le sourire charmant qu'il pouvait avoir, une colère sourde et agressive se terrait en silence. Elle ne se montrait que rarement et pourtant, lorsqu'elle jaillissait, plus rien ne pouvait la retenir.

"Quoi, tu vas essayez de me supprimer, comme tu le fais avec les opposants de la Mafia ? Tu as beau cacher au reste du monde que tu es un tueur professionnel, ça finira bien par ressortir un jour. Ta belle gueule et ta renommée ne te protégera pas toujours."

Lucius plongea son regard dans celui de son opposant, réfléchissant un instant, puis reprit son calme, émettant un petit rire. Il leva sa deuxième main vers le visage de l'individu et glissa avec légèreté ses doigts contre sa joue.

"Non je ne te supprimerais pas, tu es beaucoup trop amusante... Et puis je n'ai pas pour principe de lever la main sur une femme, encore moins quand il s'agit d'une ex-compagne. Cesses de me provoquer ainsi, tu n'obtiendras rien de moi, si ce n'est le désir de t'emmener à ma couche pour que l'on puisse régler cela dans un échange... sulfureux. A présent retournes rédiger quelques articles et ne te mêles pas de mes affaires... Valentine."

La journaliste sentit ses joues virer au rouge et recula, l'homme la libérant enfin. Elle avait beau être quelqu'un de tenace et d'imperturbable dans son travail, cet homme la déstabilisait complétement. Elle se jura pourtant de ne pas lâcher l'affaire et récupéra sa besace, quittant la pièce sous le regard amusé du mafieux tueur qui cachait pourtant cela sous un masque encore plus voyant.



Once upon a time...

Ma biographie sera bientôt un best seller si ça continue...


''Lucius ?''

'' Tu peux entrer...''

La porte de son bureau s'ouvrit en entier, laissant entrer David, quelques enveloppes fermées en main. L'heure était encore matinale et pourtant les deux hommes étaient on ne peut plus réveillés et en pleine activité.

''Vous avez reçu du courrier important parmi les lettres habituelles des fans. Je vous les pose sur le bureau.''

'' Merci...''

Lucius semblait extrêmement concentré sur la lecture d'un texte, son regard glissant avec rapidité sur les lignes. Son agent et majordome ne put s'empêcher de l'observer avec un petit sourire. Depuis qu'il travaillait pour lui, il avait toujours été fasciné par sa capacité à enregistrer les informations et retenir ses répliques. Surtout quand il se rappelait de qui il était avant de se tourner vers le théâtre.
Cela faisait déjà de nombreuses années qu'il était entré à son service. Alors qu'ils étaient à peine jeunes adultes.


''Avez vous terminé de signer les documents que je vous ai apporté hier ?''

'' Non pas encore, je dois achever ma lecture avant cela. J'ai presque terminé, je ne serais pas long. Tu n'as qu'à t'assoir si tu le souhaites.''

David le remercia d'un signe de la tête mais resta debout, préférant se promener dans la pièce. Il aimait toujours faire cela lorsqu'il avait un peu de temps à perdre dans ce grand bureau. Il était tellement décoré de bibelots en tout genre que l'on pouvait raconter la vie de Lucius rien qu'en les regardant. Des coupes de polo et de concours équestres, des affiches de pièces de théâtre et livres en langues étrangères.
Pourtant ce qu'il aimait par dessus tout dans cette caverne d'Ali baba étaient les souvenirs des voyages qu'ils avaient fait ensemble... et ceux qui détenaient de sombres secrets.

Des armes, sabres et vieux fusils, étaient exposés sur les murs, rappelant les années où ils avaient été tous les deux soldats de la reine. Dans une section spéciale envoyée le plus souvent à l'étranger dans le plus grand secret. David n'était pas gradé, et suivait les instructions des autres. On l'avait toujours vu comme quelqu'un de chétif, pourtant l'un de ses ainés l'avait pris sous son aile et grâce à lui, avait réussi des exploits qui en avait surpris plus d'un. Ce protecteur était à peine plus vieux que lui et pourtant avait un talent inné pour les opérations dangereuses et discrètes... Il était né une bonne complicité entre eux et ce fut lorsqu'il décida de se retirer de la force armée après quelques années à arpenter différents pays, que David décida de le suivre. Et ce fut ainsi qu'il l'engagea comme majordome et agent.

L'homme aux cheveux châtains resta pensif un moment, puis tourna la tête vers une carte de la Grande Bretagne. Elle semblait ancienne et se rappelait l'avoir toujours connu. Un souvenir de famille ? Lucius n'était pas très bavard concernant son passé. Il ne lui avait que très peu parlé de sa famille. Avait-il des frères ou sœurs ? Où vivait-il avant de rentrer dans l'armée ?
Lorsqu'ils s'étaient rencontrés, il avait déjà vu bon nombres de choses. Il avait même déjà ces cicatrices qui ornaient son dos. Il lui avait dit qu'il les tenait d'un combat à ses tous débuts. Depuis, plus jamais il n'avait baissé sa garde et cela, même maintenant.

Le bruit d'une page qui se tourne sortit David de ses pensées. Il tourna la tête vers Lucius, vérifiant si celui-ci était toujours en pleine lecture. Son ami n'avait toujours pas quitté le manuscrit des yeux, on ne peut plus concentré. Le Majordome sourit et s'intéressa aux affiches et autres coupes.
Lucius avait finit par s'intéresser aux arts de la scène et reprit une activité équestre enseigné à l'armée. Il ne s'était jamais lassé des chevaux. Cela ne surprenait pas le plus jeune de constater qu'il avait finit par se faire remarquer et briller dans ces deux domaines, gagnant une certaine réputation. Ce n'était pas son but premier, mais il ne cracha pas sur l'idée, proposant à David d'être son manager. Il était l'homme sur qui il comptait le plus et cela, pour rien au monde le majordome aurait refusé ce rôle.

Si seulement cela s'était arrêté à cette vie... Mais David tourna inconsciemment les yeux vers une statuette de magnifique facture. Provenant d'Italie d'après les dires de la personne qui avait offert ce cadeau à Lucius. Après avoir quitté l'armée, ils vagabondèrent, cherchant à savoir quoi faire, n'ayant pas d'autres formations que celles de combattre et de tuer. C'est alors que Gioto entra en contact avec eux. David n'avait pas prit l'invitation d'un bon œil mais Lucius avait accepté d'entrer en contact avec le parrain de la mafia londonienne. Il était impossible pour le majordome de dire ce qui avait pu se passer entre les deux hommes. Il était restait dehors, les laissant discuter seuls. Quand son patron était réapparu, il lui avait annoncé qu'il avait accepté de travailler pour eux. Lui seul... Il n'avait pas voulu l'embarquer dans cette bataille. Encore maintenant, le jeune ne savait pas s'il devait se montrer reconnaissant ou vexé de ne pas avoir été mêlé à tout cela.

Depuis, il n'était pas rare que Lucius s'éclipse pour se rendre dans la résidence mafieuse et prenait ses tâches à accomplir. Parfois il s'agissait de faire un repérage, de surveiller quelqu'un ou d'enquêter sur des événements particuliers. D'autres fois, on lui demandait de faire ce pour quoi il était le plus doué. Il exécutait des ennemis de la famille. Il était devenu un tueur à gages. Cela faisait du mal à David de l'admettre, mais grâce à ces cruelles actions, ils avaient pu avoir assez d'argent pour s'installer confortablement et vivre sans se poser de questions sur d'éventuels soucis financier.

Le choc que provoqua l'atterrissage du scripte sur le bureau de chêne fit sursauter David. Il se tourna vers Lucius et s'approcha de lui tandis que celui-ci prenait des documents qui attendaient sagement une signature. Il se mit au travail sans même commenter ce qu'il venait de lire. Le majordome releva ce détail et secoua la tête.


'' Médiocre ?''

'' Simpliste je dirais plutôt. Je ne pense pas que la pièce sera reconnue pour ce qu'elle est.''

'' C'est bien pour cela qu'ils vous ont demandé de jouer un des rôles principaux. Faute de talent, ils possèdent assez d'argent pour payer des acteurs compétents.''

Lucius se mit à rire. Le timbre de sa voix était sarcastique, dévoilant une moquerie cruelle mais qui ne faisait qu'approuver les dires de David. Il termina de signer les papiers et les lui confia avant de prendre les lettres, les observant avec un air détaché. L'une d'elles sembla plus intéressante et avec une petite exclamation satisfaite, il l'ouvrit et déplia la feuille, un étrange sourire aux lèvres.
Le châtain reconnu des mots français sur le verso. Tient donc... Il devait s'agir de la journaliste installée depuis peu à Londres.

Son patron avait déjà eu de nombreux flirts, mais étrangement, celui-ci semblait beaucoup le distraire. Ils s'étaient rencontrés dans une écurie et étant une étrangère, elle ignorait qui il était. Ils ont fait plus ample connaissance après plusieurs rendez vous, mais quand elle découvrit qu'il était célèbre, elle s'emballa. Pourtant alors que d'ordinaire les autres trouvaient cela fascinant et gratifiant, elle, elle se montra réticente et outrée de ne pas l'avoir su plus tôt. Ils furent surprit de la voir partir sans demander son reste. Apparemment, elle refusait de s'approchait de ceux qui étaient considérés comme des stars et très bien vu de la haute bourgeoisie. Elle détestait les nobles d'après ce qu'ils avaient comprit. Lucius n'avait pas apprécié le comportement de cette jeune française. Il avait toujours été celui qui se lassait en premier, celui qui les expulsait de chez lui. Il n'avait pas l'intention de s'avouer vaincu et depuis, il prenait un malin plaisir à jouer avec les nerfs de la journaliste qui était envoyé pour l'interviewer, sur sa demande.
Elle avait découvert qui ils étaient, ce qu'ils faisaient et la personnalité parfois sordide de Lucius. Pourtant jamais elle n'en prit peur et s'évertuait à tenter de les faire avouer en public leur vraie nature. Pour le moment c'était un échec complet mais au final, David avait l'impression que les deux s'amusaient à jouer au chat et à la souris.

Il ramassa les documents et prit congé, laissant Lucius seul pour lire son courrier. Il était curieux de savoir ce que pouvait contenir la lettre. Des menaces ? Des provocations ? Ou peut-être autre chose, il l'ignorait. Mais il se disait que cela ne le regardait pas. Il ne préférait d'ailleurs ne pas en être mêlé. La vie privée de son supérieur était faite de mystères et ce n'était pas plus mal. Il avait l'impression que s'il en savait trop sur lui, il perdrait à ses yeux, tout son charisme. Il referma la porte, ne se rendant même pas compte que l'homme qui, il y avait quelques années de cela, lui avait sauvé la vie plus d'une fois sur les champs de bataille, était en train de l'observer avec un regard inexpressif, même si un léger sourire sardonique ornait étrangement ses lèvres...



Behind the Mask

Je suis maso et schyzo. Mais je le vis bien hein !


On te surnomme Xeres, Hikaru (mais aussi Valou, Scott et Darren... OUI tout ça!) et tu as 24 ans. Tu seras présent 7/7 j. Pour terminer, ce que tu penses du forum est super et a une intrigue de ouf 8D /poutre/.


Dernière édition par Lucius Beckers le Sam 5 Avr - 14:57, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeMer 5 Mar - 16:07
hou .. mais dis donc, on se connaitrai pas ahah ?
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Lucius Beckers

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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeMer 5 Mar - 16:41
Hum, j'ai l'impression de t'avoir déjà croisé en effet 8D /mur/
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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeJeu 6 Mar - 9:58
Hm... Est-ce vraiment nécessaire de dire bienvenue ? xD♥
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Lucius Beckers

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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeDim 11 Mai - 23:25
Après un long moment pour la concevoir, je peux enfin dire: Fiche terminée !!
/o/
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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeLun 12 Mai - 11:06
Bienvenue alors :3
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Lawrence Blackwood

Lawrence Blackwood

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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeLun 12 Mai - 11:58
Rebienvenue :p

Rien à redire, fiche officiellement validée xD
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Scott Evans

Scott Evans

♠~ La Mort vous va si bien ~♠


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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitimeLun 12 Mai - 13:08
8D
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MessageSujet: Re: Lucius Beckers, un artiste double face.   Lucius Beckers, un artiste double face. Icon_minitime
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