[s]Introduction[/s]

« Ma vie a toujours été des plus banales : fils unique, pas de dispute de famille, mes parents étant occupés par leur travail, ils avaient laissé le soin de m’éduquer à ma tante et mon oncle, en clair ; le calme total. Je ne m’en plaignais pas, comme ça toutes les choses que je faisais à côté me paraissaient extraordinaires et dangereuses. Je profitais de la vie, étudiant les arts martiaux, me concentrant sur mes études, mais je ne me rendais pas compte que ce qui allait m’arriver dépasserait tout ce que j’avais pu imaginer et que je ne pourrais rien faire contre... car j‘en étais le seul responsable. »

16 octobre 18XX
«…Est-ce moi qui est fait ça ? Ce… ce n’est pas possible, je m’en souviendrais, je veux dire, on n’oublie pas une chose aussi atroce… Et si ce n’était pas moi, et si c’était seulement un mauvais tour que me jouait quelqu’un ? Après tout, à Londres, il y a des gens peu recommandables qui jalousent ma richesse. Mais… comment sont-ils entrés ? Et pourquoi tués deux de mes professeurs ? Je vois encore leur regard terrifiés, appelant à l’aide, sans recevoir de réponse… Je n’ai pas pu faire ça. Je dois attendre que ma tante et mon oncle reviennent ils sauront sûrement régler tout ça. Je.. je ne comprends plus rien, je suis dépassé, ce n’est pas possible. C’est un rêve. »



17 octobre 18XX


« Aaaaaaaah ! Je repense encore à leurs cris quand ils ont vu mon regard, ils ont tout de suite compris qu’ils ne ressortiraient jamais d'ici vivant. Franchement. Ils n’auraient jamais dû lever la main sur moi, mon œil droit… Bah, au moins  cela m’a donné une vraie raison de les voir agoniser. Rien qu'en y repensant j'en frissonne... Je me souviens encore de leurs cris, de leurs regards effrayés tandis que petit à petit je les ai dépecés… Leurs cris de douleur faisaient mon bonheur, il faut que je ré-entende ce bruit merveilleux de sang qui gicle. Qui sera ma prochaine victime ? »



18 octobre 18XX


« Je… je ne comprends vraiment plus rien, c’est forcément moi qui les ai tués… J’ai donc écrit ça dans mon journal hier ? Que je les avais tués, ou plutôt torturés et que j’avais…adoré ça ? Je n’en ai aucun souvenir, je deviens fou, ça me dévore, et je ne peux rien faire. Je me suis débarrassé des corps, j’espère qu’on ne les retrouvera pas… Il faut que je me réveille, ça ne peut pas être réel. Ce que je suis ne peut pas être réel. Il me reste seulement une journée avant que mon oncle et ma tante ne rentrent de leur voyage, et d’ici là tout doit se terminer. »



19 octobre 18XX


« Quelle chance j’ai d’avoir autant de connaissances. Ils ne se doutent de rien, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que je les ai emmenés dans une ruelle sombre, qu’ils sont perdus, et qu’on est seuls. Alors le jeu peut vraiment commencer. Deux victimes, je ne peux plus m’arrêter, il me faut d’avantage de cris, d’avantages de pleurs, et ce sentiment de peur qui règne sans cesse chez eux... Il me faut cette sensation d’extase que je ressens à chaque fois que je leur arrache un ongle, que je leur enlève un bout de peau, il me le faut absolument, c’est vital, c’est jouissif. Mais pour l’instant accueillons comme il se doit de mes chers parents adoptifs ! »



20 octobre 18XX


« Je m’en souviens maintenant, de ce qui s’est passé, je m’en souviens. C’est moi qui les ai tués, c’est moi ! Lentement, je les ai dépecés, je les ai vidé de leur sang, je sens encore sur ma peau, cette odeur métallique… Et mon maître… Ses yeux... Je les ai arrachés... Je suis un monstre... Il faut que je me dénonce, vite, avant que cela n’empire. Je deviens fou, non ! Je suis fou ! Il faut que je me sorte de ça, JE NE CONTRÔLE PLUS RIEN ! "



21 octobre 18XX


« Et deux victimes de plus, aaaaah. Deux victimes en même temps, c’est vraiment le pied, j’adore ça, et ils le voient, à mon sourire qui s’étire jusqu’à mes oreilles. Les voir morts est ma pure satisfaction ! Je le savais que ses imbéciles de tante et d’oncle ne comprendraient pas, qu’ils allaient vouloir m’enfermer, me tuer. Mais l’autre n’en a fait qu’à sa tête ! C’est de sa faute. Mais à vrai dire cela ne m’a pas gêné le moins du monde. Ce ne sont que des choses faites de chaire fraîche pour être tout simplement charcuté, point.  Mais le plus important est qu’il faut que je trouve un endroit pour me débarrasser des corps, car franchement un fossé, quel idiot ! Il est temps que je prenne les commandes. »




22 octobre 18XX


« NON, NON, NON, CE N’EST PAS POSSIBLE ! C’EST UN RÊVE ! JE VAIS ME RÉVEILLER ! JE VAIS ME RÉVEILLER MAINTENANT ! Et tout ça ne sera que pure invention! Et ma vie banale sera de retour ! ..A qui je vais faire croire ça… c’est réel, c’est arrivé, et ça continue d’arriver… ce n’est pas un rêve... Mais il faut que j’arrête ça au plus vite. Ce n’est pas moi...C’est quelqu’un d’autre à l’intérieur de moi ! Il faut que je trouve quelque chose pour l’empêcher de venir, il le faut absolument. Je ne suis pas ça ! C’est quelqu’un d’autre ! Je me renseignerais, je vais arrêter tout ça. Plus personne ne mourra, et mon pauvre oncle et ma chère tante… Je les enterrerais… Mais je ne les ai pas tués. C’est Lui. Et le combat entre nous deux commence maintenant.»




23 octobre 18XX


« QUEL IMBECILE ! Aller voir un médecin !! N’importe quoi ! Le pauvre ! Il a lui-même tué ce médecin ! Cette fois, je n’y suis pour rien, il l’a fait inconsciemment pensant que c’était moi, mais il l’a bien vu. Et moi aussi, tout de suite , elle savait qui j’étais, que j’étais un meurtrier. La lueur dans ses yeux m’a tout de suite plu, je n’en avais jamais vu autant, elle était mêlée de peur et d’excitation ! D’autant plus amusant ! Je crois que je ne m’étais jamais autant amusé ! La pauvre brebis égarée s’est retrouvée sur ma table ! Elle a souffert, comme jamais personne avant, j’en ai pris un malin plaisir, doucement, lui découper la bouche, soigneusement lui arracher le bras, tranquillement la torturer à souhait ! Il ne peut plus m’arrêter. C’est comme ça, je suis lui, il est moi, et c’est moi qui suis le maître. Mais cette ville commence à devenir ennuyante, il m’en faudrait une nouvelle.. »




1 novembre 18XX


« Tous ces gens tués…C’est atroce. Mais ça ne se reproduira plus.  Bizarrement, je ne retrouve plus de cadavre, je ne sais pas si je peux enfin respirer, arrêter de me cloîtrer chez moi. Père et Mère veulent que je rentre, c’est une bonne chose, je dois faire le deuil, laisser cette part… laisser cette part de « moi » là-bas. Mais pas dans cette ville, il faut que je tourne la page, sinon il profitera de ma faiblesse pour revenir et tuer d’autres personnes. Non, plus jamais cela ne se reproduira. Londres m’a l’air bien, j’en ai discuté, un maître d’aïkido m’y attends déjà, et les tuteurs sont arrivés hier. Père et Mère pense que ma tante et mon oncle sont en voyage, ils se parlaient tellement peu, que cela ne les a même pas interpellés. C’est la dernière fois que j’écrirais dans ce journal, je le cacherais, personne n’y aura accès, et j’oublierais totalement son existence. Je vais tout recommencer, enfin, ma vie va redevenir normale. »




6 août 18XX


« Aaaaah ! Cette ville est parfaite ! Il y a tellement de gens bizarres qui y traînent, et tellement de gens dont on ne remarque pas la disparition ! Cela me convient parfaitement ! Mais je vais laisser l’autre imbécile faire sa vie, si l’on peut appeler ça une vie. Ahaha, il me fait pitié. Lui qui croit être seul et s’être débarrassé moi, il se trompe totalement ! La preuve : 50 victimes à mon actif, et mon imagination déborde encore de techniques que je n’ai pas essayées ! Mon Dieu ! Que j’aime ça ! J’aime le sang, son odeur, sa texture, le sentir se répandre sur le sol ! Me réchauffer ! Leur sang chaud qui coule entre mes doigts et leur regard apeuré… J’adore ça. Je les torture encore et encore, et quand je me lasse, je les tue, et ce processus ne se terminera jamais ! Il est infini. Pourquoi ? Car je les tue. Il les tue. Nous les tuons, nous ne formons qu’un. Et ça cet idiot ne l’a pas encore compris, trop niais ! Je ne m’en plaindrais pas. Temps que je peux arracher leurs membres un par un sans être pris, ça me va, mais je sens que de drôles de choses se passent.. Notamment ce comte orphelin, sans parler des mystérieux assassinats façon Jack l’éventreur et qui ne sont (malheureusement) pas de ma faute ! Aaaah… cette ville est tout simplement la plus belle chose qui puisse m’arriver ! »
[s]Fin du journal[/s]

Un meurtrier, plus exactement un fou furieux psychopathe se promène tranquillement dans les rues de Londres. Vous le côtoyez, vous parlez avec lui, vous venez chez lui. Mais savez-vous seulement qui il est VRAIMENT ?

Comment décrirait-on un noble ? Ne serait-ce pas une honte que de dire s'il est capricieux, joueur, maniaque ? Que d'exposer au grand monde ses faiblesses ? Et bien dérogeons à cette règle, car mesdames et messieurs, vous allez savoir tous les plus noirs secrets de notre comte.

Le caractère de Loubian se divise en deux parties, non pas un côté « gentil » pour ses amis, ses proches, ceux qui « comptent » pour lui, et un côté « Méchant » pour le reste. Non Loubian a deux caractères bien différents et totalement opposés, tout simplement parce qu'il est sujet à un "dédoublement de personnalité " rien de plus, rien de moins.

Mais sa deuxième personnalité, n’apparut qu’à l’adolescence, à ses 17 ans plus précisément. Nous commencerons donc par sa première personnalité, et nous pouvons alors dire que Loubian est vraiment un cas, et encore, c’est bien gentil de notre part. Car notre jeune comte, bien qu’intelligent et incroyablement doué de ses mains (penser en ce que vous voulez) et aussi maladroit, et très très très tête en l’air, ce qui a le don d’agacer au plus au point son père.

Mais un de ses plus grands défauts (ou atout ?) de Loubian, est la manipulation.
Il adore jouer avec les sentiments des autres, les manipuler, c'est son passe-temps favori, ayant même jusqu’à dire que s'en est une nécessité. Manipuler les autres, les anéantir complètement, pour lui, c'est le bonheur extrême. Sadique ? Je ne vous ne le fait pas dire, il est clair, que Loubian adore voir souffrir les autres. Pourquoi ? Excellente question. Et pourtant Loubian a un charme fou. Il est charismatique. Et il sait se servir à la perfection de ses atouts et de son charme.
Mais malgré cela, Loubian est un être sensible, censé et posé. Notre cher Loubian est sujet à controverse n’est-il pas ? Et bien, puisque nous en sommes à ses bons côtés, continuons ainsi.

Loubian est très sociable, c’est le jeune homme qu’on aime avoir à ses côtés pour une discussion ou autre (ne niez pas mesdemoiselles !). C’est aussi le neveu qu’on adore, ou bien encore le futur comte en qui on mise un futur sûr. Et son père ne rechigne pas sur ce côté, l’exhibant à ses soirées avec les gens de la haute. Pitoyable ? Peut-être, mais que voulez vous, il faut savoir tenir son rang. Pourtant Loubian ne s’arrête pas qu’à ce genre de gens, il aime côtoyait les gens un peu moins « aisés ». Il adore ces changements de milieux, parfois, il se fait même passer pour un des leurs.

Et s’il aime le changement, et bien sur ce sujet il ne sera pas déçu. Mais qui aurait pu croire qu'en ce garçon posé et maladroit était caché un vrai psychopathe assoiffé de sang ? Car c’est ce qu’est Loubian, et pourtant personne n’est au courant de cette deuxième personnalité, alors qu’elle a déjà fait pas mal de grabuge..

Sa deuxième personnalité fait tout simplement de Loubian un vrai psychopathe complètement fou. Et c’est de la vraie folie. Quand la deuxième personnalité apparaît Loubian se transforme, tout simplement, dans ses yeux il n’y a pas cet air chaleureux et légèrement enfantin qui le caractérise à merveille, non, un air dément apparaît dans ses yeux, des yeux d’assassin. Quant à son sourire charmeur qui en ferait tomber plus d’un(e)s en temps normal, et bien c’est un sourire mesquin et grand jusqu’aux oreilles qui vous accueillera, un sourire qui fait froid dans le dos. Mais si vous vous retrouvez face à cette personnalité à quoi devez vous vous attendre ?

A un être sanguinaire, assoiffé par les cris de souffrances des gens, obnubilé par l’odeur du sang, cherchant toujours à faire du mal aux autres, et à les détruire jusqu’à leur dernier os. Oui, nous parlons bien de meurtres. Et il en a commit bien plus d’un. Pourtant, il est là devant vous, bien réel, et non en prison. Insensible, Il se fera une joie d'entendre vos cris de détresses, et ce n'est pas en le suppliant que vous arriverez à vous échapper, au contraire, vous ne ferez qu'accroître son envie de vous torturez au plus haut point ! Le seul moyen de s'échapper, ce serait de se battre avec lui, à condition d'être assez fort, car malgré l’allure frêle de son corps, Loubian sait parfaitement se servir des arts martiaux, cours imposés et finalement adorés, par respect pour sa mère japonaise.

Loubian n'est pas dans une cellule en béton, avec un lit en métal, et une petite fenêtre à 3 mètres de haut. Simplement car il est aussi un être vraiment intelligent, tout autant qu’il est malsain, -c’est donc sans limite-, il est malin, et une fois qu’il vous a pris en grippe, vous vous retrouverez bientôt dans un fossé dépecé, démembrer, et il y a bien d’autres tortures possibles qu’il n’a malheureusement pas eu le temps d’expérimenter !

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