Cassie est une jeune femme même si au premier abord, cela ne se remarque pas forcément. Elle est assez grande, dans les un mètre soixante-cinq, soixante-dix, de longs cheveux verts et un regard rougeoyant.

Cette jeune femme se cache de tout, et de tout le monde en portant un sweet à capuche généralement blanc et violet, de temps en temps portant un short, ou encore un pantalon. Rarement vous pourrez la voir en jupe ou en robe, ce n'est pas son style et elle préférerait encore se pendre plutôt que d'être obligée de jouer la carte des apparences. Le maquillage, les rubans, tous ces trucs de fille? N'y pensez même pas, elle vous le jetterez à la figure si on prend le cas de figure où, vous êtes parvenus à l'approcher. Cassandra est plus vraie que nature que ça plaise ou non à certaines personnes de son entourage.

Elle sourit peu, se cachant toujours dernière ses vêtements plutôt amples et pouvant facilement passer pour un garçon aux cheveux longs. Sa voix est plutôt douce mais inquiétante, tout ça parce que ça l'amuse, mais aussi parce qu'ainsi elle est moins abordable. Vous iriez, vous, parler à quelqu'un d'inquiétant ? Non, à part si vous y êtes réellement obligés, et croyez moi, vous n'avez pas vraiment envie d'aller la voir.

Ensuite, elle est plutôt athlétique, un peu musclée mais pas trop, juste assez pour pouvoir courir longtemps et assez rapidement. Sous ses vêtements elle dissimule son corps bien proportionné et une poitrine correcte selon les critères masculin.

Une démarche brute et déterminée, elle élimine d'entrée de potentielles confrontations avec le monde extérieur et les autres gens.
Il lui arrive souvent d'avoir des bleus sur le corps, se battant pour un rien ou se blessant en mission mais ce n'est pas grave, elle n'y prête généralement pas attention.

Elle possède un tatouage en forme d'étoile juste derrière l'oreille et se balade avec une arme à feu sur elle en permanence (souvent dissimulée avec ses vêtements, dans une large poche). Cassie garde également toujours plusieurs chargeurs d'avance, dans ses poches, dans ses bottes car, "on ne sait jamais".

Le passé est-il vraiment si important que cela ? Le plus important est le moment où tu te considère finalement en vie. Je ne veux pas vous parler de mon enfance, pas vraiment, tout ce qu'il y a à savoir c'est que je ne connais pas mon père et que ma mère est une toxicomane de bas étage qui vend son corps ou plutôt qui le vendait lorsque j'eus l'âge de partir de la « maison ». Je n'étais pas âgée, pas du tout, même je devais avoir sept ans lorsque je partis définitivement de cet endroit qui me faisait peur. J'avais peur de toutes ces femmes, de devenir comme elles, d'apprendre à devenir manipulatrices malgré compensation en argent... Elles n'étaient pas spécialement heureuse, ou plutôt certaines l'étaient plus que d'autres, mais ces femmes, leur visage, leurs mains qui te touchent après leur « travail » ou autre, ça me dégoûte. Encore aujourd'hui je n'aime pas les femmes, elles me font peur.

Sinon, ah oui, je disais que j'étais partie de « chez moi », ça fait bien hein comme ça ? Ça fait plus...normal...non ? Je suis partie sans rien, juste mes vêtements sur moi, juste avec moi-même. Londres n'est pas havre de paix, pas de partout, encore les mafieux, les toxicomanes, les prostitués franchement vous pouvez trouver de tout, il n'y a pas que les beaux quartiers que l'on regarde de loin, à se dire « et si c'était moi »... Non, il y a toujours derrière la richesse : la pauvreté évidente d'une partie de la population.

Tu as froid, tu as peur, tu as si faim ! Une faim qui te déchire l'estomac. Tu ne peux ni dormir, ni trouver une position presque confortable, tu te sens mal, toujours, avec une envie de mourir passagère. Tu n'en peux plus pendant plusieurs jours, plusieurs mois, puis ça passe, disons que tu as trouvé l'astuce pour ne plus y penser. Tu regardes les gens passer, se faire descendre dans des règlements de comptes, puis des hommes viennent vers le seul témoins vivant de la scène. Toi. Tu veux te barrer, trouver un moyen de t'échapper, tu le sens à leur sourire qu'ils ne te veulent pas du bien, tu aurais voulu être plus forte, mais tu ne l'es pas, tu n'as pas d'arme... Ah une arme, au sol, proche de toi, seulement quelques centimètres. Mais il faut faire vite et puis tu ne sais pas tirer. Tu cours, enfin tu essayes, tu prends l'arme et tire jusqu'à ce qu'il n'y est plus de balles. Plus un bruit. Plus que l'obscurité. Tu as fermé les yeux au moment de tirer et pour cause, de toute façon c'était quitte ou double alors autant ne pas vraiment voir sa fin arriver.

Lorsque tu les rouvre, tu les vois, deux hommes à terre, un toujours vivant effrayé ? Disons surpris, une gosse a tué son collègue sans viser... Coup de chance... ? Il a du mal à reprendre ses esprits, mais toi, ce que tu vois c'est le rouge de la blessure, le sang qui s'échappe du corps de ta victime. Un rouge profond qui te plait immédiatement. Une couleur magnifique : ta couleur.

Tu ressens de la joie, de l’excitation malsaine mais qui te fais dire que tu es en vie, en vie pour la première fois de ton existence. L'autre se barre, complètement paumé, à la limite de se prendre un poteau électrique. Mais toi tu restes là, plus proche encore de ta victime, le regardant se vider de son sang, t'émerveillant de cette couleur rouge. Jamais tu n'avais vu cette couleur. Elle était unique. Et ce sentiment de bien-être...d'accomplissement de soi, tu avais du mal à le comprendre, et pour cause, tu es jeune, sans doute trop jeune pour te rendre compte que quand même...tu viens de tuer une personne.

Finalement la couleur que tu préfères au monde perd de son brillant et tu repars, avant que la police ne débarque. C'est tout de même mieux ainsi. Le cœur ainsi réchauffé, tu décides de retrouver ce rouge par tous les moyens. Au fil de ta vie tu commences à réellement te débrouiller : tu essayes de travailler un peu au moins histoire de manger et de squatter un endroit pour dormir. On commence à te connaître, te reconnaître. Une jeune fille à l'allure de garçon manqué, se trimbalant avec un couteau à cran d'arrêt toujours sur elle, personne ne t'embête ça, c'est moins qu'on puisse dire. Tu les envois ailleurs, tu leur casse des membres. Dans le meilleur des cas, tu es juste méchante et sarcastique. Tu fais peur, et on ose pas vraiment t'approcher.

Mais vous vous dites sûrement comment est-elle rentrée dans la mafia... Un coup du sort, il y a une dizaine d'années. Tu te battais avec tout le monde, tout ceux qui ne te plaisaient pas, ou encore ceux qui te regardaient de travers... Jusqu'au jour où tu tomba sur plus grand et plus fort que toi. Seul une personne te sauva. Une seule personne qui acquis par la même ta loyauté. Une loyauté que tu ne donne pas à la légère. Primo Gioto est ton sauveur, il ne l'avait sans doute pas fait par pure charité mais tu lui en es toujours reconnaissant.

Tu le suivis dans son organisation qui possède ses propres règles. C'était également un genre de famille, tout le monde se mêle des affaires de tout le monde mais on ne s'en porte pas plus mal dans un contexte de meurtres, de drogues et autres vices. Tu te sens bizarrement très à ton aise et tu grandis, tu apprends à manier un flingue à t'en servir pour élimer ceux qui gênent, ceux qui compte mettre à mal « la famille ». Tu découvres de nombreuses choses dont notamment : l'écriture et la lecture, et oui tu étais analphabète et ça ne te dérangeais pas spécialement jusqu'à ce qu'on te fasse remarquer cette faiblesse. On voulait te traiter comme une fille, avec des attentions, des tenues. Mais toi, la seule chose que tu arrivais à garder sans trop râler : les peluches. Mais pas n'importe lesquelles. Eh oui, madame est exigeante !

Finalement très vite tu devins un assassin confirmé qui aimait les combats surtout les plus sanglants, violent, tu n'aimais pas spécialement être entourée, préférant la solitude, quand ne te remarque pas. La famille prenant en charge ton logement et te payant pour certains boulots. Même si parfois tu sors hors des sentiers battu juste pour évacuer une tension, tu aime tuer, ça te soulage et des fois tu as ce besoin qui grandit, qui grandit jusqu'à retomber par la mort de personnes. Et là, ça va mieux, bien mieux. Tu as gardé cette manie malsaine de parfois regarder tes victimes se vider de leur sang, mais tu ne restes jamais bien longtemps, prenant soin de ne jamais te faire attraper.

Sinon, tu peux être mignonne, si si ! Mais pas avec tout le monde...c'est tout...et pas tout le temps...ça non...il faut juste choisir ses mots, son comportement et son moment. Simple non ? Maintenant tu dois essayer de trouver celui qui met la pagaille dans Londres, cet assassin que le parrain souhaite arrêter. Tu cherches, un peu, c'est ta mission, mais tu en as d'autres... Et cette mission pourrait bien être vous, Invité ... Prenez garde et...à bientôt...