...la vie peut être une chose mystérieuse...

Savez-vous ce que c'est d'être une femme dans un univers où tout, ou quasiment tout, a été conçu pour les hommes ? C'est comme évoluer dans un monde qui ne veut pas de vous ou alors pour de l'argent, faire des héritiers et se marier. Franchement, cela n'a rien de très...réjouissant.
Bon. Les choses sont un petit peu différentes lorsque l'on né dans une famille aisée, disons qu'on ne vous force pas vraiment à travailler, d'autres personnes en sont chargées à votre place. Mais faites vous petit et surtout...surtout...ne faites pas de bêtises.

Tout au long de ma vie terrestre disons, j'ai dû répondre à toutes sortes d'attentes. Etant la seule jeune fille héritière de la maison Lory, je peux vous assurer que cela ne faisait pas le bonheur de mes parents. Ma mère, Marine était une française d'assez haut rang dans la société qui avait été promise à un Duc anglais parce qu'il avait apprécié la compagnie de ma mère et qu'il avait besoin d'une femme pour constituer sa lignée. Au début ils vécurent en France attendant d'avoir un héritier pour pouvoir rencontrer en Angleterre. Puis à force d'essayer Marine et Alexander eurent un heureux bébé. Une fille. Pas si heureux que cela le papa. Néanmoins ils purent rentrer en Angleterre parce qu'ils avaient essayé ou je ne sais quoi. C'est assez compliqué et je n'étais même pas assez âgée pour m'en souvenir, m'enfin, ça plante le décor.
Là-bas, l'accueil fut plus ou moins froid, disons que les beaux-parents étaient plutôt contents qu'ils aient un enfant, mais...une fille quoi ! Ça sert à rien dans la mesure où on l'élève, on l'éduque et ensuite une fois fait, une fois qu'elle a coûté bien cher... Eh bien, elle va dans la famille de son mari. Une perte considérable en soi. Sauf si on arrive à en faire quelque chose de plus...intéressant.

Amélia va donc suivre un entraînement spécial. Ne voyant ses parents que très rarement, toujours très occupés à l'extérieur, et donc elle fut élevée par ses grands-parents. Ils n'étaient pas doux et pensaient que la fin justifiait les moyens. Toujours être parfaite, une véritable poupée blonde. Voilà ce qu'ils voulaient en faire. Une poupée, elle en avait le physique, de magnifiques cheveux blonds, légèrement bouclés, une peau de porcelaine, et habillée de façon élégante elle pouvait tout à fait donner le change.
Pendant seize longues années elle n'avait pas le droit de jouer, de parler sans que l'on lui donne l'autorisation, de sortir en dehors de la maison. Pire qu'à l'armée je vous dis... Elle essayait de répondre à toutes les demandes de sa famille, sauf de temps en temps. En effet, elle pouvait parler avec les domestiques de la maison, qui en cachette s'occupaient un peu d'elle, lui fournissant un peu d'amour et de gentillesse. Ils la voyaient pas comme une « chose » mais plutôt comme une personne. Elle se déplaçait le soir, tôt le matin, elle adorait ces personnes charmantes et qui pouvaient aussi tout endurer. Ils possédaient le courage, la force, une force de caractère dont elle ne put faire preuve qu'après sa mort. Il faut un début à tout, même parfois cela doit arriver après la fin.

Savez-vous ce qu'il se passe une fois que l'on a bien élevé son enfant, qu'elle est « parfaite » ? Il faut lui trouver un mari, sachant que la Dot est plutôt...importante. Mais avant il faut montrer son trésor, dans une soirée mondaine, l’exhibition est quelque chose de très important surtout après toutes les rumeurs répandues pour attiser la curiosité de la foule qui cherche potentiellement à marier son fils.

Du côté d'Amélia ? Eh bien, souvent dans le jardin, elle avait un petit secret. Au delà de la clôture se trouvait une personne, pas exactement dans la même situation qu'elle. Mais il devait se marier aussi. Premier né et âgée de dix-sept ans, il faisait un très bon parti. Pourtant depuis deux ans, les deux n'arrêtez pas de discuter ensemble, séparés par une haie haute. Amélia voulait connaître le monde sans décevoir personne, étant douce et gentille, elle les laissait diriger sa vie parce qu'elle n'avait pas le choix. Cela lui brisait le cœur mais elle devait. Les seules choses qui parvenaient à lui faire du bien, étaient les discussions avec les domestiques, leurs éclats de rire, mais aussi le jeune homme de l'autre côté du jardin.

Ils ne s'étaient jamais vus, ni rencontrés. Mais la veille au soir de la petite soirée organisée dans le manoir, elle était plus sûre d'elle, incertaine et un peu perdue. Peut-être serait-elle fiancée le lendemain, à une personne qu'elle n'aime pas, une personne qui a juste assez d'argent pour l'acheter. Elle n'aimait pas cela. Pas du tout même.

Elle alla alors dans le jardin, ni vue, ni connue, pour « lui » demander conseil.

« Je ne sais que faire, Arthur... », sanglotait-elle...

« Amélia, écoutez-moi, je viendrais vous trouver demain soir, je vous le promet, je viendrais pour vous. »

« Comment vous retrouverais-je ? »

« Je porterai une pochette bleue et une chemise bleue aussi... A demain, ma tendre amie... Patience... »

« A demain...Je vous attendrai... »

Elle retourna dans sa chambre, plus sereine, étant sûre que son ami la sauverait de ces personnes avides de conquêtes et d'exhibition...

Le lendemain, elle se leva, déjeuna, fut préparée pour le soir. Mais elle, elle pensait à son Arthur. Une personne à la personnalité folle, qui lui contait ses aventures à l'extérieur, la faisant sourire, rire et pleurer. Était-elle amoureuse ? Sans aucun doute, mais comment pouvait-elle mettre un mot sur ses sentiments si merveilleuse sans jamais l'avoir connu ?
Passant sa journée à penser à lui, à écouter d'une oreille les recommandations de ses grands-parents mais aussi de ses parents (chose très rare), la soirée commença.
Elle fut présentée aux invités, les saluant à l'entrée avec les maîtres de maison, recherchant du regard une chemise et une pochette bleue, elle ne paniquait pas ne le voyant pas, mais disons que cela la stressait un peu. Elle adressait des sourire aimable, une politesse à toute épreuve. Elle était une véritable poupée parlante et vu les regards des hommes, l'éducation qu'elle avait reçu était parfaite.

Alors que tous les invités étaient arrivés avec leur famille, des parents proches, elle les regardait, se sentant oppressée par tant de regards, de chuchotis. Elle voulait juste...partir, vivre sa vie avec Arthur, vivre une vie de bohème, une vie normale loin de tout cela, loin de tous ces sourires faux.
Faisant une courbette, passant la tête haute dans toute cette foule, je me rendis à l'extérieur sur le balcon pour me rafraîchir et pour mieux réfléchir. Il n'était pas là. Il avait promis. Amélia se sentait trahis. Normal non ? Votre amoureux ne vient pas vous sauver comme dans tous ces livres magnifiques, c'est une trahison qui fait mal.

Elle passa le reste de la soirée, à discuter avec chacun, à danser un peu aussi, à sourire et faire des courbettes, elle avait un masque d’amabilité sur le visage tandis qu'intérieurement elle ne se sentait pas bien. Alors qu'elle tournait, changeant de partenaire en rythme...

« Alors...ne vous avais-je pas dis que je viendrais ? », dit-il avec un grand sourire...

Il était très beau, un charmant jeune homme qui mesurait près d'une tête de plus que moi. Il portait une chemise blanche, mais sa pochette était bien bleue.

« Où est passée votre chemise dans les teintes de bleus ? », lui dit-elle un doux sourire sur le visage.

« J'ai eu quelques problèmes avec celle-ci... Mais je suis venu, pour vous et je ferai ma proposition à vos parents. Nous serons alors ensemble pour toujours... »

« Promis ? »

« Promis... »

Elle avait alors rougit, puis l'avait laissé, le regard brûlant d'amour et de désir, avant de rejoindre ses parents.

La soirée passa, et ils n'eurent aucun nouveau contact depuis, il avait bel et bien demandé sa main, mais comme beaucoup d'autres candidats. Elle n'avait pas son mot à dire, elle devait rester dans sa chambre jusqu'à ce qu'ils aient prit une décision. Amélia espérait vraiment qu'il serait choisit mais cela ne fut pas le cas. Elle fut « donnée » à un Lord proche de la Royauté. Un Lord qui avait presque deux fois son âge et déjà trompé plusieurs fois son ancienne femme. Réjouissant, n'est-ce pas ? Elle voulait aller voir Arthur, le lui dire avant que la rumeur se répande, le lui dire, lui faire ses adieux mais elle n'en eut pas le temps. Le Lord vint la chercher avec ses effets personnels (qui était peu nombreux sauf ses vêtements). Elle devait le suivre, puis ils seraient unis, sauf que le chemin ne se passa pas comme prévu.

Arthur fit arrêter la calèche se mettant au milieu de la route et provoquant en duel le Lord. S'il gagnait, il pourrait m'épouser et pas lui. C'était mignon, mais aussi affreusement inconsidéré. Un combat à mort ! Mais s'il perdait, elle ne le reverrait plus jamais et ce serait de sa faute parce qu'il l'aime. Ils échangèrent nombre de coups d'épée, elle ne savait pas qui avait réellement le dessus, étant tous deux de force égale. Mais comme on dit l’expérience peut souvent l'emporter sur la fougue de la jeunesse. Arthur se retrouva déséquilibré et chuta. La Lord afficha un sourire cruel et satisfait et alors qu'il s'apprêtait à lui donner le coup de grâce, Amélia s'interposa et fut touchée, grièvement blessée dans les bras de son amant. Un geste éperdu mais qui lui sauva sans doute la vie. Elle souriait, lui disant qu'elle l'aimait et qu'elle ne pourrait sans doute pas tenir sa promesse.

Dans un premier et dernier baiser, elle mourut.


La douleur laissa place à un étrange sentiment de flottement. Sa robe tâchée de sang avait aussi disparut pour laisser place à une robe bleue et blanche. Elle regarda partout autour d'elle, mais c'était un peu irréel, elle n'était pas vraiment dans un endroit reconnaissable. Amélia voulait retrouver son Arthur même si dans un coin de son âme elle savait déjà que c'était impossible. Quelqu'un se retrouva alors devant elle, il tendant la main.

« Êtes-vous un ange ? », avait-elle alors posé la question, ne sachant pas à quel point elle avait raison en cet instant.

Il lui sourit puis elle prit sa main tendue. Elle découvrit alors sa propre nature, une sorte de renaissance. Elle ne savait pas pourquoi elle avait eut ce « privilège » là.
Amélia eut d'ailleurs beaucoup de mal à s'y faire, pensant toujours à son propre passé. Elle essaya de faire son propre deuil et de repartir de l'avant, une nouvelle vie, avec de nouvelles responsabilités et engagement. Mener les humains dans le droit chemin, enfin...ceux que l'on vous confie.

Cela fait à présent cent cinquante trois années terrestres qu'elle est un Ange. Cela ne fait pas beaucoup pour certains, mais c'est déjà ça. Elle a guidé trois humains, pour le moment et ne compte pas s'arrêter là, surtout avec les démons qui pullulent pour guider ces êtres sur la voie du mal, de la vengeance aussi. En cent cinquante trois ans elle a cherché, se forgeant un caractère bien trempé, mais toujours doux et chaleureux. Elle s'est promis de ne plus jamais rompre de promesses, et aussi de protéger ceux qui lui sont chers.

Et maintenant me direz-vous ? Elle est dans l'attente d'une mission, flânant dans les rues, regardant la vie continuer, essayant de garder bien profondément ses émotions passées.

Amélia est une personne douce et gentille, une personne sur qui on peut compter en cas de besoin, si l'on a besoin de parler ou juste d'une présence, elle sera là, à vous prendre dans les bras, à vous accorder sa chaleur et confiance. Peut-être est-ce qu'elle fait confiance un peu trop facilement, elle ne le sait pas vraiment, souvent déçue par des comportements, des paroles, et pourtant elle croit encore aux secondes chances. Elle y croit. Douce rêveuse, un peu naïve mais sous ces air d'Ange elle n'en ai pas moins une femme avec un caractère bien trempé, surtout au début, lors d'une rencontre. Mais gardez bien cela en tête ::



Plusieurs masques, plusieurs facettes d'une même personne. Tellement qu'à la fin on peut arriver à se demander qui est la véritable Amélia.

Amélia c'est cette personne qui se cache derrière un masque de peur d'être trahie ou blessée. Bien sur elle est toujours là pour ceux qu'elle juge méritant, selon ses propres critères. Pour les autres elle devient ce qu'ils veulent qu'elle soit. Comme si elle enfilait un costume pour une représentation de théâtre. Et même si elle n'aime pas se faire passer pour ce qu'elle n'est pas entièrement, elle continue jusqu'à l'épuisement.

Elle aime les jeux en tous genres, des cartes, de dames ou d'échecs, de hasard aussi, c'est une personne qui adore défier les autres à toutes sortes de jeux. Tellement que pour lui demander son aide, avoir un conseil ou son avis, il faut bien souvent gagner une partie contre elle, sinon, elle ne vous dit rien et peut vous laisser foncer droit dans le mur. C'est un forgeant qu'on devient forgeron n'est-ce pas ? Eh bien elle applique parfois aussi ce principe, surtout lorsque ça l'arrange. Capricieuse de temps en temps, égoïste et méchante à desseins, elle peut se montrer parfois aussi cruelle qu'un démon, mais chut... c'est un petit secret.

Provocatrice, elle aime le danger tout autant qu'elle le fuit, une vraie girouette qui aime tout et son contraire.

Elle n'aime pas les personne qui hausse le ton pour se sentir supérieur à elle, pour juste se sentir mieux, c'est dans ces moments là qu'elle peut devenir une vraie peste ou alors qu'elle décide de laisser tomber en toisant la personne et en lui faisant comprendre qu'elle n'est rien.

Amélia adore la nature, particulièrement la regarder au calme, les fleurs, les oiseaux et les étoiles, sortant le soir pour regarder les Astres briller de tous leurs feux dans un ballet entraînant qu'est la Nuit. Elle aime regarder l'eau des heures durant, elle réfléchit à tout à rien, se vide l'esprit pour en revenir à ce qui est finalement le plus important pour elle.
Lorsque la neige tombe par exemple, si elle la regarde si intensément, c'est parce qu'importe les nuisances, qu'importe ce qu'il se passe au dehors, même si la vie n'est pas facile, le temps ne cesse pas d'avancer et la Terre de tourner. La vie continue dans ce blanc symbolisant un renouveau chaque année, l'espoir de tout recommencer et de devenir meilleur.

Elle a peur parfois, des orages, des éclairs, cela la terrifie sans qu'elle puisse vous en expliquer la cause, une peur irraisonnée qui ne cesse de la poursuivre. Amélia redoute aussi un sentiment fort qu'est la colère. Ce sentiment puissant qui peut lui faire perdre ses moyens et contre laquelle, elle ne peut rien. Notre jeune femme essaye de ne pas céder à la panique mais elle n'y peut encore pas grand chose.

Amélia ne souhaite qu'une seule chose rendre les gens heureux, les aider, elle n'a rien contre une personne tant que celle-ci ne fait rien de préjudiciable, elle est gentille et serviable. Mais elle a surtout une volonté à toute épreuve pour évoluer constamment et continuer quoi qu'il arrive. Jamais elle n'abandonnera même si c'est au-dessus de ses forces, elle atteindra le but qu'elle s'est fixée.

...miroir, miroir dis moi que je suis la plus belle...

On va éviter de commencer comme ça sinon la demoiselle va nous faire narcisse mais sans tomber dans l'eau comme dans la fameuse légende. Amélia est une demoiselle de taille moyenne, à première vue on dirait qu'elle fait dans les un mètre soixante-cinq, soixante-sept mais en fait elle en fait un peu moins. Pour connaître sa véritable taille il faut lui enlever ses talons, chose peu facile à ma connaissance. M'enfin... Je crois que la première chose qui m'a accroché chez elle lorsque l'on s'est rencontré, c'est son regard, rouge/rose suivant la luminosité des lieux. Vraiment c'était plutôt étonnant. Et ses cheveux ! Elle les adore et on ne se demande même pas pourquoi, ils sont très beaux, blonds comme les blés, doux au touché aussi. Ils lui arrivent environ en bas des fesses. Elle les soignent,, les bichonnent pendant très longtemps après la douche. Passant parfois des heures à les coiffer. Non je ne mens pas, on peut passer des heures devant le miroir avec une brosse dans la main pour se faire du bien. Elle aime les faire boucler un peu, faire des anglaises, des tresses aussi, plusieurs ou une seule selon l'humeur du moment.

Sa peau de porcelaine est si pâle que parfois on a juste l'impression qu'elle est malade alors que pas du tout, c'est assez déroutant. Elle se maquille peu, parce que sinon ça fait trop ressortir cette pâleur et ce n'est pas très esthétique. Vraiment.

Parlons un peu vêtements. Cette princesse aux cheveux blonds adore le rouge, le blanc, des couleurs qu'elle affectionne autant au niveau des fleurs que des vêtements. Elle porte souvent des robes longues, rouges, dorées ou plutôt disons qu'il faut toujours qu'elle rajoute un petit quelque chose sur ses vêtements. Des talons, la plupart du temps, elle aime regarder le monde et les gens avec plus de hauteur, de recul, et puis ça lui évite de se faire un tortis-colis juste parce qu'elle n'est pas assez grande. Légèrement complexée par sa taille ? Sans doute...

Démarche élégante et gracieuse elle essaye de toujours être impeccable, dans son touché, dans sa façon de marcher, des pas très doux comme si elle pouvait glisser sur le sol.

Lorsqu'elle rentre dans une pièce ? On ne peut pas vraiment l'ignorer, une hôte très aimable, souriante et jolie, elle sait s'habiller, parler et se mouvoir de sorte qu'on est rien à lui reprocher surtout en société.

Princesse jusqu'au bout des ongles et de l'éventail qu'elle garde en permanence sur elle pour marquer ses fins de phrases, ses recommandations, et pour frapper les autres lorsque ses leçons ne sont pas apprises... Légèrement autoritaire par moment en effet, mais ce n'est pas pour déplaire à tout le monde...

On te surnomme Hime, tu as 19 ans, tu as choisis comme personnage d'avatar Cinia Pacifica, tu seras présent [6/7 j] et pour terminer ce que tu penses du forum est très très beau, j'adore son design... ♥